George Cutting
Enlevés par l'Époux - Revenant avec le Roi
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- ... comment vous vous êtes tournés des idoles vers Dieu,
pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils qu'il a
ressuscité d'entre les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient. (1
Thess. 1:9, 10.)
Lecteur, savez-vous que le Seigneur Jésus-Christ va revenir? De toutes parts
des milliers de personnes ont été rendues attentives à ce fait solennel; et bien
que les moqueurs des derniers temps disent: «Où est la promesse de sa venue?» (2
Pierre 3:4) et que le méchant serviteur dise en son coeur: «Mon maître tarde à
venir» (Matth. 25:48), cependant, «Celui qui vient, viendra, et il ne tardera
pas» (Hébr. 10:37), et c'est «à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de
l'homme viendra.» (Matth. 24:44) On ne peut douter qu'il n'y ait partout dans
les esprits de ceux qui appartiennent au Seigneur une conviction croissante,
basée d'ailleurs sur la Parole, que nous touchons à la fin de l'histoire de
l'Eglise sur la terre, et que le Seigneur Jésus va venir pour prendre son Epouse
et l'introduire dans la maison du Père.
Lecteur, ce sujet solennel avec tout ce qu'il comporte, est-il une réalité
pour vous? Sinon, veuille l'Esprit Saint se servir de ces quelques pages pour
réveiller votre âme, «de peur, qu'arrivant tout à coup, il ne vous trouve
dormant.» (Marc 13:36)
Il y a quatre choses que je désire placer brièvement devant vous:
- La promesse de la venue de Christ.
- La Personne qui vient.
- Le but de sa venue.
- La préparation pour sa venue.
La Promesse de Sa Venue
Il
y eut un temps où sa venue comme l'homme de douleurs
était encore une prophétie non accomplie. Les
générations s'étaient succédé; des
empires s'étaient élevés et avaient
été abattus, Israel et Juda avaient été
dispersés ou emmenés en captivité et un
résidu du peuple était rentré dans le pays. Mais
le Messie promis n'avait pas encore paru. La grande majorité de
ceux qui étaient revenus de la captivité de Babylone
s'étaient établis confortablement, et avaient presque
oublié Celui qui devait venir, lorsque, tout à coup, un
grand mouvement se fit à Jérusalem. Des étrangers
étaient arrivés, proclamant la nouvelle extraordinaire
que le Roi promis depuis si longtemps était né. Du palais
d'Hérode aux sacrificateurs dans le temple, et des
sacrificateurs au peuple, la nouvelle s'était répandue
rapidement.
Mais quel fut le résultat produit par l'annonce de ce fait? Y eut-il de la
part des fils de Sion une voix unanime de louange à Dieu, qui accomplissait
enfin sa Parole en envoyant le Messie? Chaque visage rayonnait-il de bonheur, et
chaque coeur tressaillait-il de joie? Hélas non! Tout au contraire, la tristesse
remplissait la ville. «Le roi Hérode fut troublé, et tout Jérusalem avec lui.»
(Matth. 2:3) Mais pourquoi cela? S'ils connaissaient quelque chose des Ecritures
touchant ce sujet, ils devaient savoir qu'Esaïe avait annoncé que «le Roi
régnerait en justice.» (Esaïe 32:1) Or, quoique, à cette époque, il y eut à
Jérusalem une quantité de propres justes, il y avait sans doute dans l'esprit
d'un grand nombre le sentiment intérieur qu'ils n'étaient pas prêts pour la
présence du Juste, et par conséquent, ce qui aurait dû remplir tout coeur à
Jérusalem d'action de grâce et de joie, ne produisait que le trouble et
l'épouvante.
Toutefois, qu'ils fussent préparés ou non à l'accueillir, il était venu; venu
pour révéler le Père; venu non seulement comme le Messie d'Israel, mais comme le
«Sauveur du Monde.» La suite vous est bien connue. Le Fils bien-aimé de Dieu fut
haï et rejeté et son sentier sur la terre aboutit au Calvaire, où il fut cloué à
une croix et où il périt par la main d'hommes méchants.
Dieu en envoyant Jésus avait ainsi accompli la promesse faite aux pères;
mais, avant sa mort, celui qui avait été promis laissa lui-même une promesse.
Les disciples qu'il aimait étaient réunis autour de Lui, le traître Judas venait
de quitter la petite compagnie, l'ombre terrible de la croix était à quelques
pas devant eux, et il venait de la leur montrer.
Quel moment solennel! Pensez à la douleur et au trouble qui devaient se
peindre sur leurs visages, tandis qu'ils se penchaient vers lui pour écouter ses
paroles d'adieu. «Que votre coeur ne soit pas troublé, disait-il, vous croyez en
Dieu, croyez aussi en moi.» C'est comme s'il leur eût dit: «Vous vous confiez en
Dieu, bien que vous ne le voyiez pas, et maintenant que je vais disparaître de
votre vue, ayez la même confiance en moi. Dieu vous avait fait une promesse par
les prophètes, et il l'a accomplie fidèlement en m'envoyant. Moi aussi, je vais
vous faire une promesse, et ayez la confiance que je l'accomplirai aussi.»
Quelle était donc cette nouvelle promesse? Si vous lisez Jean 14:2,3, vous la
trouverez: «Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, je
vous l'aurais dit; car je vais vous préparer une place. Donc, si je m'en vais et
vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là
où je suis, vous y soyez aussi.»
Il ne saurait y avoir de plus grande méprise que de supposer que cette
seconde venue signifie la mort. Laissez-moi vous donner un exemple pour vous
faire comprendre la différence entre les deux choses.
Un père a conduit son fils pour la première fois dans une pension éloignée.
En le quittant, il voit clairement le combat qui se livre dans le coeur du
pauvre enfant qui s'efforce de refouler ses larmes. Pour le consoler, le père
dit: Prends courage, mon garçon, il faut maintenant que je te quitte et que je
retourne à la maison. Mais aussitôt que le jour des vacances sera venu, je
reviendrai moi-même et je te ramènerai à la maison.
Pensez-vous qu'il puisse y avoir quelque incertitude quant à ce que le père
voulait dire par ces paroles pour consoler son enfant? Eh bien! Le langage du
Seigneur à ses disciples attristés dans l'occasion dont nous avons parlé, n'est
pas moins clair ni moins sujet à méprise.
Il ne dit pas: «Je m'en vais au ciel, et puis vous mourrez et m'y
rejoindrez.» Mais il dit: «Si je m'en vais et vous prépare une place, je
reviendrai et je vous prendrai avec moi.»
Si des croyants sont appelés à mourir, l'Ecriture parle de «quitter ce corps
et demeurer auprès du Seigneur.» (2 Cor. 5:8) Mais quand il s'agit de la venue
du Seigneur, au lieu de «quitter le corps» (ou, comme le v. 4 l'exprime «être
dévêtu»), leurs corps seront transformés «en la conformité du corps de sa
gloire.» «En un instant, en un clin d'oeil», «les morts en Christ» seront
ressuscités, et les vivants «changés». De sorte que, bien loin que la venue du
Seigneur soit la mort, ce sera l'annulation de tout ce que la mort a fait depuis
près de six mille ans aux corps de ceux qui appartiennent à Dieu. Quel instant
de victoire, et pour Christ, et pour ceux qui le connaissent.
Considérons maintenant la seconde partie de notre sujet, c'est-à-dire:
La Personne qui vient
Plusieurs de ceux qui savent quelque chose de la doctrine de la venue du
Seigneur, semblent avoir leurs pensées remplies d'événements, qu'ils croient
avoir été accomplis ou devoir s'accomplir. C'est ce dont ils s'occupent plutôt
que de la Personne même qui vient.
Une mère veuve se tient à l'extrémité de la jetée d'un port. Ses regards se
fixent avec intensité vers la mer; elle a appris que les vaisseaux qui ramènent
les troupes d'un champ de bataille éloigné vont bientôt arriver, et elle espère
ardemment voir sur l'un des bâtiments son fils bien-aimé. On a fait d'immenses
préparatifs pour la «grande revue», qui doit avoir lieu peu de temps après
l'arrivée des soldats. Mais ces choses ont très peu d'attrait pour elle, les
sons de la musique militaire, les bannières qui flottent et les arcs de triomphe
peuvent satisfaire le simple spectateur de ces événements, mais pour elle, c'est
son fils qu'elle attend. Jour et nuit, depuis son départ, elle a soupiré après
son retour, et qu'est-ce qui pourrait réellement lui donner de la joie si ce
n'est de le revoir sain et sauf. Elle n'a certes, aucune objection à le voir
honoré à la revue qui doit avoir lieu, car elle le croit bien digne de tout
l'honneur qui lui sera conféré, mais cela même vient après qu'il aura abordé. La
pensée qui remplit son coeur, et qui efface toutes les autres maintenant, c'est:
il vient.
Or, cher lecteur, il peut y avoir de nos jours certains événements qui
semblent indiquer que le temps n'est pas éloigné où «le Soleil de justice» se
lèvera avec «la santé dans ses rayons», pour le résidu d'Israel qui craint son
nom, et pour le jugement terrible des méchants (Lisez dans le dernier chapitre
de Malachie ce qui est dit de ce jour «ardent comme un four», de ce grand et
terrible jour de l'Eternel). Mais l'espérance immédiate du chrétien, c'est le
retour de Christ lui-même, selon sa propre expression, comme «l'étoile brillante
du matin». Se présentant sous son nom personnel et précieux à jamais, il dit:
«Moi, Jésus, j'ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans
les assemblées. Moi, je suis la racine et la postérité de David, l'étoile
brillante du matin.»
Or,
l'étoile du matin apparaît dans le ciel avant le lever du
soleil, et quelquefois même le précède d'un temps
assez considérable. C'est entre l'instant où Jésus
vient comme «l'étoile du matin», et le temps
où il apparaît comme «le soleil de justice»,
que tomberont sur la terre les terribles jugements dont il est
parlé dans l'Apocalypse. Alors paraîtra sur la
scène ce comble terrible de la méchanceté et de
l'iniquité, cet «homme de péché» (2
Thess. 2), alors aussi sera «le temps de la détresse de
Jacob». (Jérém. 30:7). Alors aura lieu la grande
tribulation (Matth. 24:21,22), au milieu de laquelle sera
préservé un résidu sauvé, comme les trois
jeunes Hébreux à travers la fournaise ardente. Alors ceux
qui, dans la chrétienté professante, n'auront pas
reçu «l'amour de la vérité pour être
sauvés», seront abandonnés par Dieu lui-même
à «une énergie d'erreur pour qu'ils croient au
mensonge, afin que tous ceux-là soient jugés qui n'ont
pas cru la vérité, mais qui ont pris plaisir à
l'injustice». (2 Thess. 2:11,12) Alors, il y aura des signes,
d'innombrables signes du caractère le plus effrayant, une
abondance de douleurs qui étreindront le coeur; ce qui
apparaîtra et ce qui se fera entendre ébranlera les plus
fermes. «En ces jours-là, les hommes chercheront la mort,
et ils ne la trouveront point, et ils désireront mourir, et la
mort s'enfuira d'eux». (Apoc. 9:6) Mais, remarquez bien que tout
cela arrivera après et non avant le lever de
«l'étoile du matin», c'est-à-dire
après que l'Eglise, son épouse céleste, aura
été ravie de la terre pour rencontrer le Seigneur. Oh!
n'oublions jamais que c'est lui-même qui vient promptement pour
rassembler auprès de lui ceux qu'il a rachetés.
Regarder aux événements plutôt qu'à lui-même, dérobe au coeur beaucoup de
cette fraîcheur et de ce bonheur qui sont la vraie portion du croyant en vue de
cette espérance céleste. L'ennemi n'a que trop réussi à nous présenter, autant
que possible, la promesse de sa venue, comme une menace terrible et judiciaire;
tandis que, comme nous l'avons vu dans Jean 14, c'était la meilleure consolation
du grand Médecin pour les coeurs abattus de ses disciples tremblants. Et quand,
des années plus tard, l'apôtre inspiré écrivit sa première lettre aux jeunes
convertis de Thessalonique, éprouvés et persécutés, il ajoute à ce qu'il vient
de leur dire sur la venue du Seigneur, cette phrase courte mais significative:
«C'est pourquoi, consolez-vous l'un l'autre par ces paroles».
Examinons maintenant soigneusement ces paroles de consolation: «Car le
Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, une voix d'archange, et la
trompette de Dieu, descendra du ciel; et les morts en Christ ressusciteront
premièrement; puis nous, les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble
avec eux dans les nuées A LA RENCONTRE DU SEIGNEUR, en l'air; et ainsi nous
serons toujours avec le Seigneur». (1 Thess. 4:16,17).
Remarquez que c'était un homme vivant, le Seigneur lui-même, qui allait
descendre du ciel. C'était le Seigneur lui-même qu'ils allaient rencontrer dans
les airs. Ils avaient appris, à leur conversion, que le «même Jésus», qui les
avait délivrés de la «colère à venir» par sa mort et sa résurrection, allait
revenir, et ils «s'étaient tournés des idoles vers Dieu, pour servir le Dieu
vivant et vrai, et pour attendre (non pas l'accomplissement de certains
événements prophétiques, mais) des cieux son Fils». (1 Thess. 1:9,10). Et
encore, en écrivant aux Philippiens, Paul dit: «Notre bourgeoisie est dans les
cieux, d'où aussi nous attendons le Seigneur Jésus-Christ comme Sauveur»;
c'est-à-dire ils attendaient une Personne, et c'était le Fils de Dieu qu'ils
connaissaient, qu'ils aimaient et en qui ils avaient confiance.
Mais où ce Sauveur précieux n'est pas connu, où l'on ne se confie pas en son
oeuvre accomplie, et où l'on ne se courbe pas devant son autorité, il n'est pas
étonnant que la nouvelle de sa prochaine venue frappe les consciences de terreur
et d'épouvante, comme à Jérusalem lors de sa première venue.
Mais, avec les croyants il ne devrait pas en être ainsi. Nous devrions
assurément être exercés quant à la conformité de notre marche et de nos voies
avec Celui qui vient; et si nous avons à coeur la promesse de son prochain
retour, nous le serons certainement. «Quiconque a cette espérance en lui, se
purifie, comme lui est pur.» (1 Jean 3:3) De plus, nous ne devrions jamais
oublier que «nous devrons tous être manifestés devant son tribunal»; que toutes
nos actions seront mises à nu, et que «tout homme recevra sa propre récompense
selon ses oeuvres.» Toutefois ceci, comme «la grande revue» dont nous avons
parlé, arrivera après. Et de même que, dans une «revue militaire», tous les
soldats mettent leurs plus beaux habits, nous apparaîtrons devant son tribunal,
revêtus de corps glorieux semblables au sien &endash; nous serons même
ressuscités en gloire (1 Cor. 15:43). Mais pour nous, il vient premièrement
comme Époux pour emmener son épouse; et, je le répète, le vrai croyant n'a rien
à craindre à ce sujet.
Il y a quelques années, en me promenant en ville, je rencontrai un petit
garçon de six ans à peu près, qui marchait dans la rue. Il chantait une petite
chanson qui était, je pense, de sa propre composition. C'était une bien petite
chanson, qui n'avait que trois mots: «A dix heures! à dix heures! à dix heures!»
Il la répétait si souvent et il avait l'air si absorbé, que ma curiosité fut
éveillée et je lui demandai ce qu'elle signifiait. Après quelques paroles
affectueuses, il m'ouvrit son coeur. Sa mère avait été absente de la maison
pendant quelque temps, et son père avait reçu une lettre qui annonçait son
arrivée pour le jour même, «à dix heures.» Il est inutile d'ajouter que la
petite chanson n'eut pas besoin d'autre explication. La nouvelle du retour de sa
mère avait rempli son coeur, l'avait rempli jusqu'à ce qu'il débordât. Sans
doute elle lui avait beaucoup manqué, son absence l'avait attristé, et il
désirait ardemment son retour. Mais elle venait; elle arrivait «à dix heures»;
comment s'étonner de ce que cette nouvelle le réjouit tant.
Or, pourquoi en serait-il autrement du croyant, lorsqu'il entend parler du
retour du Seigneur? Quel est le secret de la paix et de la joie dans le coeur du
croyant, lorsqu'il soupire après la venue du Seigneur? C'est qu'il connaît la
Personne qui va venir, qu'il se confie en lui, qu'il l'aime, quoique ne l'ayant
pas vu. Il sait que par sa mort tous ses péchés sont, non seulement gratuitement
pardonnés, mais éternellement oubliés.
Mais peut-être quelqu'un dira: «Je ne pourrais pas être si tranquille, si je
pensais qu'il va venir tout à coup, quoique je me confie de tout mon coeur en
son précieux sang».
Ah! c'est que vous oubliez quel est Celui qui vient. C'est le même Jésus qui,
autrefois, «fatigué du voyage», demandait à la femme de Samarie de lui donner à
boire; c'est le même qui rencontra la procession funèbre sortant de la ville de
Naïn, et qui rendit à la veuve son fils unique; le même qui permit à la femme
pécheresse, dans la maison de Simon, d'exprimer son amour en lui embrassant les
pieds et en les arrosant de ses larmes; oui, c'est le même Jésus qui disait au
brigand sur le Calvaire des paroles si merveilleuses de grâce et de miséricorde.
C'est Lui, c'est Lui-même qui vient.
Mais examinons d'un peu plus près
Le but de sa venue
Il
est important de voir qu'après la mort et la résurrection
du Messie, Dieu révéla à l'apôtre Paul ce
que l'Ecriture appelle: «le mystère». Ce
mystère avait été «tenu secret dès
l'origine des temps» (Rom. 16:25); il avait été
«caché de toute éternité en Dieu»
(Eph. 3:9); c'est-à-dire que, au-dessus et au delà de
tout ce qui a été révélé dans
l'Ancien Testament, il y avait dans le coeur de Dieu le dessein
caché d'avoir une Epouse pour son Fils bien-aimé,
épouse qui devait être formée par la réunion
en «un seul corps» (l'Eglise) des Juifs et des gentils
sauvés et unis par le Saint-Esprit à Christ, la
Tête glorifiée dans le ciel. Le Saint-Esprit à la
Pentecôte commença à effectuer ce dessein de Dieu,
en baptisant en ce «seul corps» les disciples à qui
avait été faite la promesse de la descente du
Saint-Esprit sur la terre, ainsi que la promesse, en Jean 14, de la
seconde venue de Christ.
Mais pour bien faire comprendre le sujet qui nous occupe, il est également
important de voir que le rejet de Christ par son peuple, les Juifs, et sa
crucifixion, laissent, sans être accomplies, plusieurs des promesses les plus
grandes de l'Ancien Testament, touchant la bénédiction d'Israel sur la terre;
par exemple, lisons ce qui est dit du règne du vrai Fils d'Isaïe, dans le chap.
11 d'Esaïe, quand il aura «rassemblé les bannis d'Israel, et recueilli les
dispersés de Juda, des quatre coins de la terre» (v. 12): «Le loup séjournera
avec l'agneau, et la panthère se couchera avec le chevreau; le veau, le lionceau
et le bétail qu'on engraisse seront ensemble, et un petit garçon les conduira.
La vache et l'ourse auront un même pâturage, leurs petits une même couche; et le
lion, comme le boeuf, mangera de la paille. Le nourrisson s'ébattra sur l'antre
de la vipère, et l'enfant sevré mettra sa main dans le trou de l'aspic. Il ne se
fera ni tort, ni dommage sur toute ma montagne sainte; car la connaissance de
l'Eternel remplira la terre, comme les eaux recouvrent le fond de la mer.» (vs.
6-9) «Le désert et le pays aride s'égayeront; la steppe tressaillira
d'allégresse et fleurira comme un narcisse; elle se couvrira de fleurs et
tressaillira avec chants d'allégresse et de triomphe.» (Es. 35) «Car de Sion
sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l'Eternel. Il sera juge entre des
peuples nombreux, Il sera l'arbitre de nations puissantes, lointaines. De leurs
épées ils forgeronts des socs et de leurs lances des serpes; une nation ne
lèvera plus l'épée contre une autre, et l'on n'apprendra plus la guerre.»
(Michée 4: 2-3).
Israel, rétabli dans sa propre terre, vivra en paix et en sécurité sous le
règne de Christ, son Messie et son Roi.
En lisant soigneusement ces passages et d'autres semblables, vous verrez que
les bénédictions promises ne sont pas le résultat de la conversion du monde par
la prédication de l'évangile; mais au contraire qu'elles seront précédées et
introduites par les plus terribles jugements sur les méchants. Maintenant,
rappelez-vous que chaque iota et chaque trait de lettre des Ecritures doivent
certainement s'accomplir. Nous voyons donc que Christ, en allant au ciel, a
laissé deux séries de promesses non encore accomplies, celles qui se rapportent
à l'Eglise et celles qui se rapportent à Israel, entièrement distinctes les unes
des autres. Pour l'accomplissement des unes, il viendra comme autrefois Isaac
vint à la rencontre de Rébecca (Gen. 24); non comme un juste juge ou roi
guerrier, mais avec la tendresse d'un époux plein d'amour. Au contraire, pour
accomplir les autres, il viendra comme David, le puissant conquérant, il
montrera sa grande puissance et entrera dans son règne. En d'autres mots, il est
L'ÉPOUX DE L'EGLISE; il est LE ROI D'ISRAEL.
La Parole de Dieu mentionne donc deux phases disctinctes de la seconde venue
du Seigneur; deux stations, pour ainsi dire, du même voyage.
Premièrement, il descendra dans l'air pour enlever ses saints au ciel; puis,
après une courte période, il reviendra pour régner et ses saints célestes
partageront la gloire de son royaume et régneront avec lui.
Prenons un exemple pour eclaircir le sujet. Vous promenant un matin sur la
route, vous remarquez une petite flaque d'eau. Vous l'évitez et vous continuez
votre chemin sans y penser davantage. Quelques jours après, il vous arrive de
repasser par le même endroit; mais les gouttes d'eau que vous aviez remarquées
ont disparu, même celles qui avaient pénétré dans la terre se sont évanouies;
que sont-elles devenues? Le soleil brillant dans le ciel les a toutes attirées
vers lui. Personne ne les a vu partir et cependant elles sont certainement
loin.
Quelques semaines après vous revoyez encore les mêmes gouttes d'eau. Mais
combien elles sont changées, depuis que vous les aviez vues la première foi dans
la flaque boueuse et que vous vous en êtes détourné. Ce sont maintenant de
blancs flocons de neige, dignes de toute admiration.
Lecteur! il en sera bientôt ainsi. Le Seigneur lui-même descendra du ciel,
et, «en un clin d'oeil», il ressuscitera de la poussière les corps de tous ses
saints endormis, et il changera les corps de ceux qui vivront, puis il les
enlèvera ensemble pour aller à sa rencontre dans l'air.
L'Ecriture ne nous dit rien qui fasse supposer que les inconvertis les
verront partir. Probablement ce ne sera que la découverte solennelle de
l'absence de chacun d'eux qui proclamera d'abord ce qui a eu lieu. «Hénoc ne fut
pas trouvé, parce que Dieu l'avait enlevé.» L'Eglise ayant été ainsi plus ou
moins secrètement enlevée dans la gloire, elle apparaîtra aux yeux de tous «AVEC
CHRIST EN GLOIRE», lorsque, ainsi qu'il est écrit: «tout oeil le verra» (Apoc.
1:7)
Mais notre Seigneur lui-même, dans le chap. 25 de Matthieu, trace devant nous
ces deux phases de sa venue. Dans la parabole des dix vierges, il présente
l'une; dans celle des brebis et des boucs, il mon-tre l'autre.
Dans l'une, on voit les vierges sages qui entrent avec l'Époux aux noces;
dans l'autre, on voit le Roi venant pour juger. Je vous prie de bien remarquer
le contraste frappant. Dans la première parabole, ceux qui sont sauvés sont
enlevés au ciel, et les méchants sont laissés sur la terre pour le jugement à
venir. Dans la seconde parabole, ce sont les méchants qui sont emportés par le
jugement, tandis que les «justes» sont laissés sur la terre pour avoir part aux
bénédictions du royaume du Messie.
Dans l'un des cas, les saints entrent et la «porte est fermée»; dans l'autre,
«le ciel est ouvert» et les saints sortent.
Dans les chap. 4, 5 et 19 de l'Apocalypse, nous voyons ce qui a lieu dans le
ciel après que l'Eglise a été enlevée et y est entrée. Nous voyons les croyants
de tous les âges, représentés par les anciens, assis autour du trône, vêtus de
robes blanches, avec des couronnes d'or sur leurs têtes. Un peu plus loin, ils
adorent, tombant sur leurs faces devant Celui qui est assis sur le trône, jetant
leurs couronnes à ses pieds en disant: «Tu es digne, notre Seigneur et notre
Dieu.» Puis, au chap 19:7, nous lisons: «Réjouissons-nous, soyons dans
l'allégresse et donnons-lui gloire, car les noces de l'Agneau sont venues, et
son épouse s'est préparée.» Puis vient le banquet des noces. Ainsi vous voyez
que si Matth. 25:11 nous fait entendre le cri plaintif des «vierges folles» qui
sont dehors, Apoc. 19 nous dit la joie triomphante des rachetés qui sont à
l'intérieur.
Lecteur, en compagnie de qui serez-vous trouvé?
Ensuite, dans le même chapitre de l'Apocalypse, nous voyons le Roi des rois
et le Seigneur des seigneurs accompagné de ses armées sortant du ciel ouvert
pour juger et combattre.
Jetons encore un coup d'oeil sur Matth. 25. Une pensée générale-ment répandue
et totalement erronée touchant la dernière parabole de ce chapitre, est qu'elle
représente le jugement final de tous, et on se demande souvent: «Ne devrons-nous
pas tous être là devant Christ pour être jugés et nous voir mis parmi les brebis
à sa droite ou les boucs à sa gauche?» Je réponds hardiment: non. Ce qui est
présenté ici, c'est le jugement des nations gentiles qui se trouveront sur la
terre quand le vrai Roi viendra pour régner. Le mot grec, traduit ici par
«nations» ou gentils, indique une existence actuelle sur la terre. Or, Israel
est «un peuple qui a sa demeure à part, et qui ne fait point partie des
nations». (Nombres 23:9).
Encore moins peut-on compter parmi elles les saints qui composent
l'Eglise.
On peut donc demander: si ni Israel, ni l'Eglise, ne font partie des nations
qui sont ici jugées, où se trouvent-ils pendant cette scène solennelle?
Que l'Ecriture réponde:
- Quant aux croyants de la période actuelle, celle de l'Eglise:
Quand Celui
qui a été établi héritier de toutes choses se mettra en possession de
l'héritage, les saints, rassemblés avec Lui dans le ciel, l'accompagneront pour
régner avec Lui: «Quand le Christ, qui est votre vie, sera manifesté, alors vous
aussi, vous serez manifestés avec Lui en gloire» (Col. 3:4).
- Quant à Israel:
Ceux que le Seigneur nomme ici ses frères (Matth. 25:40),
ce sont les fidèles d'entre le peuple d'Israel qui, durant la Grande
Tribulation, auront à souffrir pour le témoignage de Jésus (Apoc. 12:17). Après
l'enlèvement de l'Eglise, en commençant par les 144.000 témoins d'entre les
douze tribus d'Israel que nous trouvons en Apocalypse 7, beaucoup de Juifs
croiront en Jésus et rendront témoignage du Royaume à venir. Ces «frères du
Seigneur» seront accueillis favorable-ment par de certaines nations, rejetés ou
même persécutés par d'au-tres. Les «brebis» mentionnées dans cette parabole,
représentent ceux d'entre les nations qui auront favorisé les fidèles d'entre
les en-fants dispersés de Jacob, et les «boucs» ceux qui ne l'ont pas fait. Les
premiers qui, comme Ruth la Moabite, auront montré de la bonté à Israel dans son
veuvage, seront récompensés en ayant part aux bénédictions du règne millénial de
Christ sur la terre, tandis que les autres seront retranchés par le jugement.
Il n'y a rien dans cette parabole touchant la résurrection des morts, ni
touchant la fin du monde; ni non plus dans le 19ème chapitre de l'Apocalypse,
qui présente une scène analogue. La résurrection des sauvés aura lieu
auparavant, comme nous le voyons en 1 Thess. 4:16 et en 1 Cor. 15:52.
La résurrection des méchants n'arrivera qu'après les mille ans du règne du
Messie. Dans le chap. 20 de l'Apocalypse, v. 4-6, après qu'il a été question des
diverses classes de rachetés qui «vivront et règneront avec le Christ les mille
ans», nous lisons: «Les autres morts ne revinrent pas à la vie jusqu'à ce que
les mille ans soient accomplis. C'est la première résurrection. Heureux et
saints ceux qui ont part à la première résurrection! La seconde mort n'a pas de
pouvoir sur eux, mais ils seront sacrificateurs de Dieu et du Christ, et ils
règneront avec lui pendant les mille ans.»
N'est-il donc pas clair qu'il y aura deux résurrections? La première
renfermant tous ceux qui règneront avec Lui mille ans, et qui doit
nécessairement avoir lieu avant les mille ans; et la seconde comprenant: «le
reste des morts», qui ne seront pas ressuscités «jusqu'à ce que les mille ans
soient accomplis», alors que le ciel et la terre s'enfuiront, et que «les morts,
les grands et les petits», se tiendront devant le Grand Trône Blanc, et seront
jetés pour toujours dans l'étang de feu.
Jean ajoute ensuite: «Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre», desquels
Pierre dit: «dans lesquels la justice habite». Béni soit Dieu pour avoir révélé
à nos esprits ces merveilleuses réalités, et pour nous en avoir donné
l'intelligence par son Esprit. «O profondeur des richesses, et de la sagesse, et
de la connaissance de Dieu!» (Rom. 11:33).
Considérons maintenant brièvement la dernière partie de notre sujet,
c'est-à-dire:
La préparation pour sa venue
L'Ecriture présente de deux manières le fait d'être prêt.
- «Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui au festin de noces, et la
porte fut fermée.» (Matth. 25:10).
- Paul dit: «Car pour moi, me voici déjà offert en libationÉ J'ai combattu le
bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais la couronne de
justice m'est réservée; le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là,
et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront aimé son apparition.» (2
Tim. 4:6-8)
Dans
le premier sens, «tous ceux qui sont de Christ» sont
prêts. Ils ont cru en lui, ils ont été lavés
de leurs péchés par lui; ils sont agréables
à Dieu en lui (Eph. 1:6); l'Esprit de Christ habite en eux (Rom.
8:9), et tout cela sans un seul mérite de leur part. «Ils
rendent grâces avec joie au Père qui les a rendus capables
d'avoir part à l'héritage des saints dans la
lumière.» (Col. 1:12)
Mais, dans le second sens, Paul était prêt, non seulement parce qu'il était
sauvé, - il le savait depuis des années, - mais parce que son service et son
témoignage avaient été tels, qu'il avait conscience de recevoir, dans ce
jour-là, l'approbation de son Maître.
Je veux essayer d'éclaircir cela par un exemple. Supposons que vous envoyiez
votre fils dans une ville éloignée pour une affaire de quelque importance. A son
départ, vous lui donnez un billet d'aller et retour pour tout le voyage. Vous
lui donnez aussi toutes les instruc-tions nécessaires, quant à l'endroit où il
doit aller et ce qu'il doit y faire, l'exhortant finalement à s'appliquer avec
diligence à répondre à vos désirs, surtout parce que le temps dont il dispose
est court.
Quand il est arrivé dans la ville, pendant quelque temps il paraît s'occuper
sérieusement et avec énergie de sa mission; mais, après avoir accompli une très
petite partie de ses affaires, il se mêle à la société d'anciens camarades,
oublie votre recommandation d'être diligent, flâne avec eux, - lorsque soudain,
saisi d'effroi, il entend sonner l'heure qui lui montre, hélas! qu'il n'a pas
une minute à perdre s'il veut atteindre le dernier train. Il se précipite vers
la gare, et arrive juste à temps pour prendre sa place. La porte est fermée, le
signal donné, et l'instant après il voyage sain et sauf du côté de la
maison.
Mais était-il prêt pour le retour?
La réponse est double: oui et non.
Quant à tout ce que pouvait demander la Compagnie des chemins de fer: «oui»,
car il avait son billet; mais il n'y était pour rien, vous l'aviez acheté pour
lui, pas un seul employé de la ligne n'aurait pu lui contester son titre à
voyager.
Mais, quant à ses affaires et à vos désirs, qu'avait-il fait? Ah! pour cela
il a perdu tout droit à votre approbation; vous ne pouvez lui dire: «Cela va
bien, tu m'as servi fidèlement», et cependant ce même soir il a place, comme
fils, avec la famille à votre propre table. Or chaque croyant a, dans un Sauveur
autrefois crucifié et maintenant glorifié à la droite de Dieu, ce qui correspond
au «billet», c'est-à-dire une preuve irrécusable que le trajet tout entier a été
payé. Mais, tandis que «quiconque croit est justifié» (Actes 13:39), et que
«ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés» (Rom. 8:30), néanmoins tous
les croyants ne recevront pas dans ce jour-là la même récompense; «mais chacun
recevra sa propre récompense selon son propre travail» (1 Cor. 3:8).
Le Seigneur tiendra compte et de la quantité et de la qualité de notre
oeuvre: «Il fit appeler auprès de lui les serviteurs auxquels il avait donné
l'argent, afin de connaître comment chacun l'avait fait valoir.» (Luc
19:15).
Que Dieu donne, cher lecteur chrétien, que votre heureuse part et la mienne
soit, non seulement d'avoir un droit d'entrer avec lui aux noces et de nous
asseoir là avec lui, mais d'être trouvé veillant, attendant et travaillant pour
lui ici-bas, consultant ses désirs et ayant à coeur ses intérêts, jusqu'à ce
qu'il vienne.
Nous sommes dans un jour difficile, les «temps fâcheux» sont arri-vés; «les
hommes méchants et imposteurs avanceront toujours plus dans le mal, égarant les
autres et égarés eux-mêmes» (2 Tim. 3:13). Combien cela est opposé à l'erreur
générale que le monde entier se-ra converti avant qu'il vienne! Nous sommes dans
un temps où il y a une bruyante profession extérieure et peu de vie pratique;
temps où l'esprit d'iniquité abonde dans le monde, et où le relâchement quant
aux principes et un manque de fidélité envers Christ abondent dans l'Eglise.
Mais, en dépit de tout, nous aurons jusqu'à la fin «Dieu et la parole de sa
grâce». Sa Parole pour diriger nos pas, et sa grâce pour nous soutenir dans le
droit sentier quand nous l'avons trouvé. Ne nous laissons pas décevoir par les
apparences en ce jour où l'on se vante de grandes choses, et ne soyons pas
découragés si nous ne trouvons pas dans le sentier de l'obéissance ce qui aux
yeux des hommes ressemble au succès. «Obéissance vaut mieux que sacrifi-ce».
Puisse l'exhortation de notre précieux Maître se faire entendre à nos coeurs:
«Mettez une ceinture à vos reins, et que vos lampes soient allumées. Et vous,
soyez semblables à des hommes qui attendent que leur maître revienne des noces,
afin de lui ouvrir aussi-tôt qu'il arrivera et frappera. Heureux ces serviteurs
que le maître, à son arrivée, trouvera veillant. En vérité, je vous le dis, il
se ceindra, les fera mettre à table et s'approchera pour les servir.» (Luc
12:35).
* * *
Lecteur inconverti, un mot pour vous. Laissez-moi vous rappeler la soudaineté
de sa venue, et le fait assuré que vous serez laissé en arrière, s'il vous
trouve sans «huile dans vos vases». Jetez pour un moment vos regards vers
l'avenir. Pensez avec quelle rapidité les ailes du temps vous emportent vers
l'éternité; et quelle éternité!
Etre laissé sur la terre pour voir que ceux qui sont sauvés (peut-être
d'entre vos amis et vos parents) ont été ravis au ciel sans vous, que vous avez
fermé l'oreille au dernier avertissement de l'Esprit de Dieu, que vous avez
entendu avec un coeur incrédule le dernier ap-pel de l'évangile, et que vous
avez refusé la dernière offre de la grâce; combien cela est triste et solennel!
Mais il sera non moins triste que votre corps soit laissé dans la tombe froide
et sombre pen-dant que les années des bénédictions milléniales s'écouleront, que
«toute la terre sera remplie de la gloire de l'Eternel», et que le prince de la
paix étendra sa domination «d'une mer à l'autre, depuis le fleuve jusqu'aux
extrémités de la terre». (Zach. 9:10). Oui, perdre tout cela sera une terrible
perte; mais, après cela, faites-y bien at-tention, il y aura l'éternité. Vous
serez ressuscité avec les morts par la voix du Fils de Dieu (Jean 5:28-29), et
vous paraîtrez en juge-ment devant le Grand Trône Blanc. Toute parole vaine,
tout ce que vous aurez fait chaque jour, sera mis en lumière, et, aussi vrai que
Dieu ne peut mentir, votre sort sera l'éternité dans l'étang de feu! Ne traitez
pas cela à la légère. La porte est encore ouverte, et Jésus vous invite. Les
siens sont encore ici-bas, mais je vous avertis so-lennellement du danger qui
vous menace et je vous supplie de fuir vers le refuge pendant qu'il en est
encore temps. Il peut venir même avant que vous ayez achevé de lire ces lignes.
Faites-y donc atten-tion. Venez aux pieds de Jésus, et confessez-lui votre état
de péché et de ruine. Il vous accueillera, vous bénira, et vous sauvera
mainte-nant. «C'est une parole certaine et digne d'être entièrement reçue, que
le Christ-Jésus est venu dans le monde pour sauver les pé-cheurs.» (1 Tim.
1:15). Si vous attendez, et que le Maître se lève et ferme la porte, votre sort
est fixé pour toujours. Béni soit Dieu, «il y a encore de la place.»
En dépôt chez:
Paul Christiaanse -|- Herman de Manstraat 8, 3421
HX Oudewater - Hollande
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